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droits de l'homme - Page 11

  • Grèce : jusqu'au bout de la logique libérale

    En Grèce, pays déjà à genoux, l'Europe et le FMI impose encore plus de sacrifices pour la population, en particulier pour les plus démunis.

    austerite.jpgIls veulent les voir écrasés, anéantis par toutes les mesures dictées. Et tout cela serait pour leur plus grand bien, évidemment.

    Les notions de droits de l'Homme et de solidarité semblent avoir disparu dans les décisions des instances européennes et mondiales. Il est bien clair qu'en dernier choix, c'est la finance qui reste la priorité pour nos libéraux. Si on en doutait encore, la preuve en est faite.



     

    Communiqué commun
    L’Association européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH), la Ligue hellénique des droits de l’Homme (HLHR), la Ligue française des droits de l’Homme (LDH) considèrent que les plans d’austérités imposés à la Grèce conduisent à une situation sociale dramatique et suicidaire


    Plus de réformes, plus d’économie, plus de rigueur. Surtout plus de rigueur. Ainsi peut-on résumer le message envoyé à la Grèce par l’Union européenne, la Banque centrale et le FMI. Pour se voir octroyer une aide de 130 milliards d’euros, le gouvernement grec est sommé, brutalement, de mettre de l’ordre chez lui, à trois niveaux. D’abord, en faisant en sorte que le parlement grec approuve sans discussion un nouveau plan de rigueur ; ensuite, en dégageant les voies et moyens d’une économie supplémentaire de 325 millions d’euros, soit un sérieux tour de vis supplémentaire pour l’économie grecque, déjà lourdement pressurée ; enfin, en obtenant des partis au pouvoir l’engagement formel de mettre en œuvre les réformes prévues, quels que soient les résultats des élections législatives à venir.

    Cette course folle vers un « toujours plus » d’austérité ne peut qu’exacerber une dynamique de 11-09-09-austerite_72rvb.jpg?w=450récession économique et sociale, dans un contexte déjà fortement dégradé au plan des conditions de vie des grecs.

    Aucun hasard, donc à ce que cette politique chemine de concert avec une obligation « d’abstinence critique » et s’accompagne du vœu de remplacer « le gouvernement des hommes par l’administration des choses ». Avec ces nouvelles conditionnalités, c’est l’avenir d’un peuple et d’une nation qu’on condamne au sous développement. Au-delà, c’est l’Union européenne qu’on fragilise gravement, c’est la démocratie européenne qui est mise en cause.

    Pour l’AEDH, la HLHR et la LDH, les solutions à la crise systémique qui frappe entre autres la zone euro ne sauraient se réduire à une cure d’austérité faisant fi des droits économiques et sociaux, des libertés démocratiques, entre autres le droit des peuples à élire leurs représentants et à déterminer librement leurs orientations politiques. De ce point de vue, le sommet de Bruxelles, qui fait de la croissance et des solidarités des non sujets, n’est pas que décevant mais profondément inquiétant. Loin de constituer un encouragement, le signe positif d’une Europe attentive à l’urgence sociale et aux conditions d’un développement solidaire et durable, il risque de creuser davantage l’écart qui va croissant entre les peuples et l’idée même de construction européenne.

    Nous appelons à un sursaut des institutions européennes face à ces politiques qui ne conduisent qu’à une impasse sociale et économique, qui remettent en cause les droits sociaux légitimes de la population grecque, et au-delà de l’ensemble des résidents de l’Union européenne qui sont ou seront touchés par ces politiques d’austérité suicidaires.

  • Ramène pas ta fraise

    On peut trouver des fraises pratiquement en toutes saisons, celles-ci étant cultivées en particulier en Espagne.

     

    Ce mode de culture est particulièrement anti écologique : Utilisation de l'eau en grande quantité dans des régions qui en manquent, utilisation de pesticides et d'insecticides, transport sur de longues distances, ...

    images?q=tbn:ANd9GcQp1odNnVnrglJbbIgNOkfIDCeqqgxlYP30QkJWX6opT-lHbiJQ4wIl s'agit aussi de pratiques anti sociales, par l'utiliusation d'une main d'oeuvre sous payée venant en général du Maroc.

    Un article du Monde Diplomatique revient sur ce problème, s'appuyant sur un rapport de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH).

     

    Voici un extrait de l'article :

     

    Bien souvent, les ouvrières ne disposent pas d’une copie de leur contrat de travail, et certaines se voient confisquer leur passeport, ce images?q=tbn:ANd9GcSl1TZ8aDYrDpeI8NcMa2_FsbJQNVou3kf04LdOfhsQVLDgTRVgqui les contraint à rester, loin de tout, cloîtrées sur leur lieu de travail. D’autant, insiste le rapport, que l’aspect temporaire des contrats, combiné au désintérêt des syndicats majoritaires espagnols comme des syndicats marocains, conduisent à une « absence » complète de représentation syndicale.

    Quant aux conditions d’hébergement, elles sont parfois carcérales, « en dessous de toute norme. Il s’agit généralement de baraques en préfabriqué éloignées de plusieurs dizaines de kilomètres des zones urbaines et où le minimum en matière d’hygiène n’est pas respecté ».

  • Guantanamo : une décennie d'atteintes aux droits humains

    Le" pays des libertés" est intraitable pour tout ce qui touche à la libre entreprise.

    Pour les droits de l'Homme, les Etats-Unis sont beaucoup moins regardants, dès lors qu'ils considèrentguanta2012_orange.jpg que leur sécurité est en jeu. La création du centre de Guantanamo par l'administration Bush a généré une zone où aucune règle ne s'applique. Le candidat Obama avait promis de fermer ce centre, nous sommes à la fin de son mandat et Guantanamo héberge toujours des prisonniers qui ne bénéficient pas des droits élémentaires.

    Voici un extrait de la déclaration d'Amnesty International.

     

    Malgré la promesse faite par le président Barack Obama de fermer le centre de détention de Guantánamo avant le 22 janvier 2010, 171 hommes y étaient toujours incarcérés à la mi-décembre 2011. Au moins 12 prisonniers transférés à Guantánamo le 11 janvier 2002 y sont toujours détenus. L’un d’entre eux purge une peine de réclusion à perpétuité après avoir été déclaré coupable par une commission militaire en 2008. Les 11 autres n’ont toujours pas été inculpés.

    Le gouvernement de Barack Obama – en fait de larges sections des trois branches du gouvernement fédéral – ont adopté le cadre de la « guerre » mondiale mis en place sous le gouvernement de George W. Bush. Le gouvernement a ainsi affirmé en janvier 2010 qu'une cinquantaine de détenus de Guantánamo ne pouvaient être ni inculpés ni libérés, mais devaient être maintenus en détention militaire pour une durée indéterminée, sans inculpation ni jugement, au titre de l’interprétation unilatérale que font les États-Unis des lois de la guerre.

    Ce centre de détention, établi quatre mois après les attentats du 11 septembre sur une base navale américaine à Cuba, est devenu un symbole de torture et de mauvais traitements.

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    Parmi les prisonniers qui y sont toujours incarcérés, certains ont été victimes aux mains des États-Unis d’actes de torture et de disparitions forcées avant d’être transférés à Guantánamo. L’obligation de rendre des comptes n’a pas ou presque été mise en œuvre pour ces crimes relevant du droit international commis dans le cadre d'un programme de détentions secrètes ayant reçu l’aval du président.  Le gouvernement américain a systématiquement bloqué les démarches d’anciens détenus visant à obtenir des réparations pour ces violations des droits humains.

  • Corée du Nord : fermez les camps de prisonniers politiques maintenant

    Appel d'Amnesty International

     

    Environ 200 000 hommes, femmes et enfants vivent enfermés dans l’un des six camps pour prisonniers politiques de Corée du Nord. Les autorités nient leur existence, ainsi que leurs droits : torture, malnutrition, travail forcé y sont la norme.


    L’histoire du camp de Yodok, l’un des six camps de prisonniers politiques recensés en Corée du Nord

    prisonniers-Cor%C3%A9e-du-Nord2-300x202.jpgLe ressortissant nord-coréen Oh Kil-man a demandé l’asile politique au Danemark en 1986. Pour le punir, sa femme et ses deux filles sont envoyées à Yodok en 1987. Il reçoit des lettres de leur part en 1988 et 1989, des photos en 1991. Il est le seul à avoir jamais reçu ce type d’information de la part de prisonniers de camps. À la suite de leur transfert dans la zone de contrôle total de Yodok, Oh Kil-man n’a plus jamais reçu d’informations à leur sujet.

    Environ 50 000 hommes, femmes et enfants sont actuellement05dossier_coree_03-a2196-d2400.jpg détenus sans jugement ou à la suite de procès iniques dans le camp de Yodok, l’un des six camps pour prisonniers politiques du pays. Les prisonniers sont torturés et forcés à travailler dans des conditions dangereuses. Manque de nourriture, passages à tabac, soins médicaux inappropriés et conditions de vie insalubres sont à l’origine de nombreux décès en détention. Des exécutions y ont lieu.

    Le gouvernement nord-coréen nie leur existence pourtant avérée par des photos satellite et des témoignages recueillis par Amnesty International. Parmi les prisonniers, il y a des personnes critiquant la famille dirigeante, ou s’adonnant à des activités "antigouvernementales", comme regarder des émissions télévisées sud-coréennes.

    Des proches de personnes soupçonnées d’infractions sont envoyés à Yodok, selon le principe de la "culpabilité par association". Tous les camps possèdent des zones de contrôle total, d’où les prisonniers ne sont jamais libérés sauf exceptions. Les enfants qui y naissent y sont emprisonnés à vie.

     

    Corée du Nord : fermeture immédiate des camps de prisonniers politiques

    Signez la pétition en ligne en cliquant sur ce lien

  • Salah Hamouri, de la prison à la prison…

    Communiqué LDH
    Alors que l’on pensait acquise sa libération le 28 novembre 2011, au terme de six ans, huit mois et quinze jours d’emprisonnement, Salah Hamouri, étudiant franco-palestinien, est maintenu en prison en Israël.

    Incarcéré depuis mars 2005, condamné par un tribunal militaire pour un « délit d’intention terroriste », il a toujours clamé son innocence.

    images?q=tbn:ANd9GcRmiqOKeBKwzD7MxUEdCaZCOsrMQ6AsM3JD5qm8w3KZEHvcjzDDEn appliquant une décision arbitraire de prolongation de sa détention sans jugement, le gouvernement israélien continue à montrer qu’il ne s’embarrasse guère des droits de la défense et pas du tout des droits de la personne. A l’image d’une occupation armée illégale, l’administration développe une justice d’exception. Il faut mettre à l’épreuve d’une juridiction civile un jugement qui avait été développé à charge devant un tribunal militaire, qui n’inflige que des peines pour l’exemple.

    La LDH exige du gouvernement israélien la libération immédiate de Salah Hamouri. La LDH demande au gouvernement français d’utiliser enfin les moyens dont il dispose pour apporter à un concitoyen l’aide qu’il était et est toujours en droit d’attendre.

    Paris, le 29 novembre 2011.

  • Liberté, égalité, fraternité… Retrouver la République

    Rassemblement le 14 juillet à 11h00, place de la Bastille à Paris et dans de nombreuses villes de France

    Depuis bientôt un an, les plus hautes autorités de l’Etat s’acharnent à dresser les citoyens les uns contre les autres. Elles ont successivement jeté à la vindicte publique les Roms et les Gens du voyage, les Français d’origine étrangère, les habitants des quartiers populaires, les chômeurs et précaires qualifiés d’« assistés »… Elles ont ressorti le vieux mensonge d’une immigration délinquante, elles pratiquent la politique de la peur et de la stigmatisation.

    Nous avons manifesté le 4 septembre 2010, dans toute la France, contre ce dévoiement de laBastille.jpg République. Aujourd’hui, chacun mesure la terrible responsabilité de ceux qui ont donné un label de respectabilité aux idées d’extrême droite, à la xénophobie, à la haine et au rejet de l’autre. De dérapages verbaux en pseudo-débats, de crispations identitaires en reculs sociaux, la voie a été grande ouverte à une crise démocratique encore plus grave que celle du 21 avril 2002.

    Parce que nous sommes attachés aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, nous ne supportons plus que la République soit ainsi défigurée, la laïcité instrumentalisée au service de la stigmatisation de millions de nos concitoyens, la xénophobie banalisée dans les propos de ministres et de députés qui prétendent parler en notre nom à tous. Nous refusons que la peur soit utilisée pour faire reculer nos libertés, que les inégalités soient encouragées par l’injustice fiscale, le recul des droits sociaux et la démolition des services publics.

    Nous refusons cette République défigurée ; celle que nous voulons, c’est la République « laïque, démocratique et sociale » que proclame notre Constitution ; celle du 14 juillet 1789, du rassemblement populaire de 1936 ; celle, enfin, du Conseil national de la Résistance. Celle qui s’attache inlassablement à garantir à tous l’égalité en dignité et en droits, l’égale liberté, l’égal respect de la part de ceux qui les gouvernent.

    C’est pourquoi nous lançons un appel solennel au rassemblement de toutes et tous, à la mobilisation des consciences pour le retour de cette République que nous voulons plus que jamais libre, égale et fraternelle.

    Deux cent vingt-deuxième anniversaire de la prise de la Bastille, ce 14 juillet est le dernier avant l’échéance présidentielle de 2012. Sachons nous en saisir, nous rassembler pour fêter la République de la meilleure manière qui soit : en appelant nos concitoyennes et concitoyens à faire respecter ses valeurs, aujourd’hui et demain.

    RASSEMBLEMENT le 14 juillet 2011, à 11h00 Place de la Bastille à Paris et ce même jour dans de nombreuses villes de France

    NON A LA POLITIQUE DU PILORI

    www.nonalapolitiquedupilori.org

  • Visite Hu Jintao en France. La défense d’intérêts économiques ne doit pas prendre le pas sur celle de la liberté d’expression

     

     

    Un communiqué d'Amnesty International

     

    Paris, le 4 novembre 2010 - A l’occasion de la visite de Hu Jintao, président de la République populaire de Chine, du 4 au 6 novembre 2010, le président Nicolas Sarkozy ne doit rien céder sur la question des violations de la liberté d’expression en Chine, mises en lumière par l’attribution du prix Nobel de la Paix à Liu Xiaobo.

    « Cette récompense ne peut avoir d’effets réels que si elle s’accompagne d’une pression internationale h-4-1757231-1288869112.jpgaccrue sur le gouvernement chinois afin qu'il libère Liu Xiaobo ainsi que les nombreux autres prisonniers d'opinion qui croupissent dans les prisons chinoises pour avoir exercé leur droit à la liberté d'expression » a déclaré Geneviève Garrigos, présidente d’Amnesty International France.

    A la suite de la vague d’indignation internationale soulevée par la réaction du gouvernement chinois et au moment où la France s’apprête à prendre la présidence du G20 puis du G8, elle ne peut rester muette. Il est de la responsabilité du Président français de rappeler à son homologue chinois l’engagement auquel la Chine a souscrit en signant le Pacte International relatif aux droits civils et politiques garantissant, notamment la liberté d’expression.

    Le mouvement de défense des droits fondamentaux en Chine grandit mais les personnes qui tentent de dénoncer des violations des droits humains ou de critiquer des mesures gouvernementales s'exposent à de graves représailles. Les autorités ont souvent recours à des chefs d'inculpation tels que « mise en danger de la sécurité de l'État », « subversion de l'État » ou encore « séparatisme »